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Archives de Tag: pommes de terre sous paillis

Combien de patates…le retour

17 vendredi Août 2018

Posted by ariegeagroecologie in Les nouvelles de la ferme

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agroécologie, culture pommes de terre, la Fustière, maraîchage sol vivant, non travail du sol, pommes de terre sous paillis

Le 23 juillet et le 9 août, nous avons récolté les pommes de terre que nous avions plantées le 1er avril dernier.

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Les patates occupaient 4 planches de 11 à 12 mètres de long, 1,20 m de large et 2 rangs par planche. La surface totale était de 69 m² en incluant les passe-pieds.

Les semences proviennent de Payzons Ferme pour la quasi-totalité. Les variétés plantées sont les suivantes : Apollo 4,5 Kg en calibre 28/40 et Eden 12 Kg en calibre 40/45.

La variété Apollo occupait 1,5 planches de 12 ml soit 27 m² et la variété Eden était sur 2,5 planches de 11 ml soient 42 m².

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Voici les résultats de la récolte de ces pommes de terre :

  • Apollo : 96,36 Kg récoltés dont 14,93 Kg destinés au cochon (tubercules verts, abîmés ou d’un calibre inférieure à 25 mm). La proportion de cette dernière catégorie est donc de 15,49 %. Le rendement total par m² est de 3,57 Kg. Le rendement valorisable est lui de 3,02 Kg/m².
  • Eden : 203,35 Kg récoltés dont 25,01 Kg pour le cochon soient 12,3 %. Le rendement total par m² est de 4,84 Kg. Le rendement valorisable est lui de 4,24 Kg ce qui reste assez important.

Voyons maintenant de quelle façon ces pommes de terre ont été conduites. Les planches sont placées dans un jardin que nous cultivons depuis l’année dernière pour la partie où se situait la variété Eden et pour ce printemps pour la variété Apollo. Ce jardin est conduit selon les principes suivants : pas de travail du sol, concentration de la fertilité sur des surfaces réduites, emploi systématique de mulchs nourriciers.



A l’automne, les planches destinées à recevoir la variété Apollo ont reçu une dizaine de centimètres de fumier de brebis provenant de la bergerie toute proche. Puis, en fin d’hiver une bâche noire d’occultation a été posée plusieurs semaines sur les planches avant la plantation afin de dévitaliser les plantes spontanées qui avaient poussé à travers la couche de fumier. Les planches implantées en Eden avait pour la part reçu une importante quantité de fumier l’année précédente et des courges avaient été cultivées avant les pommes de terre. Là les pommes de terre ont été enfouies superficiellement dans le sol en utilisant un sillonneur (cf photo en haut à gauche).

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Les semences ont été plantées dans le fumier au niveau du sol puis les planches ont été recouvertes d’une couche d’environ 20 cm de vieux foin. Au préalable 2 gaines d’irrigation par planche ont été placées au niveau du sol à proximité des plants.

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Ce sont les seules opérations culturales qui ont été effectuées en dehors de la récolte. Avec la pluviométrie du printemps et du début de l’été il n’y a eu aucun arrosage réalisé. En effet, les 286,5 mm d’eau tombés durant cette périodes ont été suffisants pour la culture. Il est à noter que 117,5 mm sont tombés au mois de juillet alors que la moyenne pour ce mois depuis 2005 est de 53 mm.

Voilà pour ces résultats qui sont assez intéressants et qui démontrent qu’il est possible de produire de façon conséquente sur de petites surfaces à condition de gérer convenablement la fertilité du sol, de le travailler au minimum et de le couvrir de matières organiques.

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Combien de patates ?

11 mardi Nov 2014

Posted by ariegeagroecologie in Les nouvelles de la ferme

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agroécologie, Apollo, Eden, Emeraude, marge brute, pommes de terre sous paillis

pdt début Suite à l’article publié dans ce blog sur l’implantation d’une parcelle de pommes de terre sous paillis, voici les résultats de la culture. floraison large Toutes les pommes de terre ont fini d’être récoltées le 30 août dernier. Je vais donc essayer de faire un bilan assez complet de cette culture. Les modalités de mise en place ont déjà été détaillé dans l’article mentionné au début, je n’y reviens donc pas. pdt floraison Nous avons donc récolté 339,92 Kg de pommes de terre sur les 175 m² de la parcelle. Ceci donne donc un rendement moyen de 1,94 Kg/m² ou encore 19,4 t/ha ce qui n’est pas si mal puisque le rendement moyen en culture biologique en plein champ est de l’ordre de 12 t/ha soit 1,2 Kg/m²  selon les chiffres de la FRAB Midi-Pyrénées (Fédération Régionale de l’Agriculture Biologique). Ce n’est pas si mal pour une culture avec si peu d’intrants et d’entretien (les seules opérations effectuées sont la mise en place de la culture et la récolte) et aucune irrigation. Mais évidemment ce rendement est brut et prend en compte tous les calibres récoltés. Les calibres en dessous de 25 mm et les pommes de terre non commercialisables (abîmées, etc) représentent quand même environ 20 % du total. Ce qui donne un rendement commercialisable de 272 Kg ou encore 1,55 Kg/m². De toute manière, dans notre système rien ne se perd et tout est utilisable. Ces pommes de terre servent à l’alimentation du cochon. Les rapports de rendement par variété sont les suivants : Emeraude et Apollo = 1 pour 10, Eden 1 pour 13,5. Pour cette dernière variété le rapport est plus élevé pour les pommes de terre qui ont bénéficié du compost en andain à la plantation. En effet 1/3 de la surface totale en Eden était constitué de semences de pommes de terre autoproduites conservées en silo et qui ont levé avec un décalage de 2 à 3 semaines sur les autres car elles n’avaient pas d’andain de compost en plus du foin en paillis. Le rendement s’en en est donc trouvé réduit. Les charges opérationnelles affectées à la culture sont les suivantes : – semences = 60,62 € – compost déchets verts environ 450 Kg : 1 trajet A/R à la déchetterie et 20 minutes de chargement (19 Km A/R) – compost de fumier maison : autoproduction – paillis : 2 balles rondes de vieux foin récupéré gratuitement chez un voisin Le temps de travail est le suivant : – chargement du compost et temps de trajet A/R : 40 minutes pour une personne – plantation et épandage du compost : 10,5 h pour une personne – mise en place du paillis : 1,75 h pour 1 personne – récolte : le ramassage des pommes de terre est difficilement mécanisable car en plus du foin en paillis il y a pas mal d’herbes spontanées qui ont poussé à travers. Il a donc été réalisé à la main en plusieurs fois. Le temps de récolte est estimé à une trentaine d’heures pour une personne, ce qui est quand même beaucoup. C’est à mon avis, le principal inconvénient de ce système et qui fait qu’il est difficilement utilisable pour une application professionnelle. En revanche, pour des particuliers il est tout à fait possible de faire un ramassage précoce de pommes de terre sans arracher ni abîmer les plants en remettant bien le paillis de manière à ce que les embryons de pommes de terre restantes puissent encore grossir par la suite et ainsi augmenter la productivité du pied. pdt récolte Pour finir on peut essayer de calculer une marge brute pour avoir une approche partielle de l’efficacité économique de ce système. Les charges opérationnelles totales peuvent donc être évaluées à  66 € (60,62 € de semences et 5 € de gasoil pour l’aller/retour à la déchetterie et le transport des balles rondes en tracteur). Le produit brut est de 345 €. Sur les 340 Kg récoltés, environ 20 % soient 68 Kg sont donnés au cochon donc sans valeur marchande, 120 Kg sont autoconsommés avec une valeur de 1,50 €/Kg et 150 Kg sont vendus à 1,50 €/Kg (dont environ 30 Kg gardés pour la semence de l’année prochaine). La marge brute est donc de 405 – 66 = 339 € soient 1,94 €/m² ce qui est plutôt bon. En regardant la littérature agricole on trouve une marge brute indicative pour la production de pommes de terre bio en plein-champ à 9500 €/ha soit 0,95 €/m².  Evidemment la comparaison s’arrête là car ce système n’est valable que sur de petites surfaces.

Pommes de terre sous paillis

16 dimanche Mar 2014

Posted by ariegeagroecologie in Les nouvelles de la ferme

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compost de déchets verts, fumier, mulch, payzons ferme, plantation, pommes de terre sous paillis

Mercredi dernier, nous avons planté les pommes de terre avec un peu d’avance par rapport aux années passées. Nous avons choisi, comme l’an passé, de les faire sous paillis.

DSC02174Nous avons donc planté presque 30 Kg de semences : APOLLO 3 Kg, EMERAUDE 9 Kg, EDEN 9 Kg, mélange EMERAUDE/EDEN (autoproduction) : 4,5 Kg. L’essentiel de la semence provient de Payzons Ferme.

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La parcelle qui reçoit les pommes de terre fait environ 50 m de long par 3,50 m de large soient 175 m². Le précédent cultural est un engrais vert composé de phacélie (semée à l’automne) et de graminées spontanées. Ce couvert (très ras) a été détruit par 3 passages de vibroculteur à 1 semaine d’intervalle chacun. Nous avons mis également un peu de cendre sur la parcelle soient 4 seaux de 16 litres.

DSC02178Puis, nous avons planté les pommes de terre en les posant tout simplement sur le sol travaillé (sans les enfouir) en lignes distantes de 70 cm et avec un tubercule tous les 30 à 40 cm en fonction de la précocité des variétés. Il y a donc au total 5 lignes de 50 m de long.

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Nous les avons ensuite recouvertes de compost de déchets verts (450 Kg) et de compost de fumier maison demi-mûr (450 Kg également). La dernière demi-ligne n’a reçu aucun amendement.

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Enfin, nous avons mulché le tout sous une couche d’environ 20 cm de vieux foin avec 2 balles rondes récupérées chez un voisin.

La plantation et l’épandage des composts nous a pris l’équivalent de 10,5 h pour une personne. Le paillage a requis 1,75 h pour une personne.

Je publierai d’autres informations en cours de culture et en tout cas lorsque nous récolterons les pommes de terre.

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