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Ariège Agro-Ecologie

~ Pratiques et Ethique

Ariège Agro-Ecologie

Archives de Tag: Emmanuel Chemineau

Stage avec Terre et Humanisme : Concevoir son projet d’agroécologie vivrière 2-6 août 2021

Vedette

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agriculture vivrière, agroécologie, agroécologie paysanne, Bruno Ghisclard, Emmanuel Chemineau, permaculture, Terre & Humanisme, Terre et Humanisme, Valérie Vanneste

Nous proposons avec l’association Terre & Humanisme un nouveau stage cet été. Il est intitulé « Concevoir son projet d’agroécologie vivrière« . Il aura lieu sur la ferme du 2 au 6 août prochains.

L’agriculture vivrière est la forme d’agriculture la plus pratiquée par les paysans à travers le monde. Son objectif principal est de nourrir le paysan, sa famille et ses proches. Les excédents des productions sont, en général, vendus sur des marchés locaux en circuits courts. Dans bien des pays, l’agriculture qui est pratiquée par ces paysans est de l’agroécologie.

Chez nous, l’agriculture vivrière est peu reconnue et pourtant elle est pratiquée par un certain nombre de personnes qui ont souvent une autre activité professionnelle principale. L’agroécologie offre un ensemble de pratiques et de principes qui peuvent grandement aider les projets vivriers.

Objectifs :

  • Apprendre à connaître son lieu à travers différents diagnostics
  • Comprendre le fonctionnement d’un sol et la façon de l’aggrader tout en produisant des denrées agricoles ou en élevant des animaux
  • Comprendre la place des arbres dans les agroécosystèmes et leur complémentarité avec les cultures ou les élevages
  • Connaître l’importance des élevages et leurs complémentarités avec les cultures
  • Envisager une gestion de l’eau pour se préparer aux changements climatiques

Contenu :

  • Les grands principes de l’agroécologie : écosystème sol vivant, travail respectueux, gestion de la fertilité, soins et traitements naturels, semences appropriées, associations de cultures, gestion de l’eau, élevages
  • Présentation de différents outils de diagnostic d’un site ou comment étudier son milieu : terre, eau, air et soleil
  • Techniques d’aggradation de sol pour produire des denrées agricoles
  • Les arbres, piliers de l’agroécosystème : fonctions biologiques et produits à attendre
  • Place des animaux : complémentarité avec les arbres et les cultures, produits, place dans l’agroécosystème
  • Gestion de l’eau : récupération d’eau de pluie, ouvrages de rétentions, irrigation et économies d’eau
  • Temps de travail sur les projets personnels des stagiaires

Méthodes et outils pédagogiques :

  • Alternance de présentations théoriques et d’ateliers pratiques
  • Analyse de situations sur la ferme-support
  • Remise de supports écrits
  • Jeux coopératifs
  • Travaux de groupe et personnels sur les projets des participants

Ce stage est animé par 3 formateurs :

  • Emmanuel CHEMINEAU – auteur de ce blog : paysan en agriculture vivrière et actuellement formateur en agroécologie et en permaculture au CFPPA ARIEGE-COMMINGES – Travaille dans l’agriculture depuis 30 ans en ayant été tour à tour éleveur de brebis laitières et allaitantes, directeur d’exploitation d’un lycée horticole, ouvrier agricole et enfin maraîcher et couvreur-zingueur.
  • Valérie VANNESTE : animatrice en agroécologie et formatrice en permaculture, Valérie pratique l’animation de formations depuis 10 ans en utilisant des outils pédagogiques qui relient notre espèce à son environnement. Jardinière elle a intégré les plantes sauvages et comestibles au quotidien et se soigne aussi avec les plantes.
  • Bruno GHISCLARD : animateur en agroécologie et formateur en permaculture. Paysagiste pendant plus de 30 ans, Bruno a eco-rénové et conçu son lieu de vie en suivant les principes permacoles. Marcheur, il entraîne actuellement Itaq un âne de deux ans au portage, à l’attelage et au débardage.

Bruno et Valérie sont les paysans de la Micro-ferme vivrière  « La Grangette »en Ariège. Ils ont créés l’association Chemins Permaculturels qui propose des stages et chantiers participatifs chez eux. Voici le lien vers la présentation de leur site :https://prezi.com/view/eYdyb5eha8vxU0eGsTjM/

Programme :

Les inscriptions à ce stage sont à faire directement auprès de Terre et Humanisme ici.

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Projection-débat « On a 20 ans pour changer le monde » Dimanche 17 novembre 2019

03 dimanche Nov 2019

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agroécologie, bibliothèque départementale de l'ariège, Emmanuel Chemineau, on a 20 ans pour changer le monde, permaculture

J’animerai un débat à l’occasion de la projection du film « On a 20 ans pour changer le monde » prévue dimanche 17 novembre à Montegut-Plantaurel dans le cadre du Mois du documentaire. Cette projection-débat est organisée par la Bibliothèque Départementale de l’Ariège. J’y présenterai notamment ce qu’est l’agroécologie.

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CINE-DEBAT « Ceux qui sèment » Dimanche 24 novembre 2019

03 dimanche Nov 2019

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agroécologie, Ceux qui sèment, Emmanuel Chemineau, permaculture

Publié par ariegeagroecologie | Filed under Evénements

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Qu’est-ce que l’agroécologie ? Une tentative de définition…

21 samedi Juil 2018

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aggradation des sols, agro-écologie, agro-écosystème, agroécologie, agroécologie paysanne, agroécosystème, agroforesterie, agrosylvopastoralisme, arbres, associations cultures-élevages, associations de culture, écosystème sol vivant, biodiversité, chaînes alimentaires, couverts végétaux, durabilité, Emmanuel Chemineau, fertilité du sol, gérer le carbone, gestion de l'eau, inocula, lutte contre l'érosion hydrique, maraîchage sol vivant, micro-climats, MSV, mulch, mulchs, non travail du sol, nourrir la vie du sol, paillage, pâturage tournant dynamique, phytostimulants, polyculture-élevage, régénération des sols agricoles, renforcement immunitaire, savoir-faire paysans, semis direct sous couvert, soins naturels, sol vivant, techniques culturales simplifiées, variétés populations

Qu’est-ce que l’agroécologie ?

C’est une approche de l’agriculture basée sur un ensemble de principes visant à la conception et au maintien d’agro-écosystèmes dans une perspective de durabilité. Un agro-écosystème est un système agricole ayant pour but de produire des denrées en ajoutant les composantes écologiques que l’on retrouve dans les écosystèmes naturels afin de ramener des processus biologiques qui ont été négligés depuis trop longtemps en agriculture conventionnelle. En effet, dans les agrosystèmes, les interventions des agriculteurs sont souvent maximales et peu de place est laissée à la vie.

Le sol vivant est au coeur des principes qui régissent l’agroécologie et des techniques qui sont appliquées.

L’écosystème sol vivant :

Le sol n’est pas que le seul assemblage de particules physiques entre elles. Il est bien plus que ça. Il est certes constitué d’une matrice physique (argiles, sables et limons notamment), mais il englobe tous les êtres vivants qui sont à l’intérieur (macro-organismes et micro-organismes), mais aussi et surtout les racines et les parties aériennes des plantes qui y poussent et également les animaux qui vivent dessus. Les végétaux (plantes et arbres) sont indispensables dans un sol vivant car leurs systèmes racinaires sont une interface essentielle où de nombreux échanges ont lieu. Les arbres notamment peuvent être considérés comme les pivots des agro-écosystèmes.

Un autre phénomène important existe. Il est basé sur les relations que les êtres vivants entretiennent entre-eux dans des chaînes alimentaires plus ou moins complexes, qui transforment à terme la matière organique animale et végétale en humus et en minéraux, contribuant ainsi à l’alimentation des plantes et à l’augmentation de la fertilité du système.

A partir d’un minimum de connaissances et de prise en considération des processus à l’œuvre au niveau de ce sol vivant, on peut pratiquer une agriculture agroécologique respectueuse du sol, en appliquant un certain nombre de techniques basées sur les principes suivants.

Les principes de l’agroécologie

  • Un travail respectueux du sol et de la vie qu’il abrite

Dès que l’importance de favoriser les processus biologiques à l’œuvre au niveau du sol est prise en compte, il devient nécessaire de trouver des façons respectueuses de travailler le sol. Il importe ici, comme dans d’autres domaines, de trouver le meilleur compromis entre le fonctionnement naturel du sol et les impératifs liés à l’activité agricole. Ceci est de la responsabilité de chaque agriculteur et les réponses apportées pourront donc varier d’une structure à une autre, mais une chose doit rester commune : la recherche d’aggradation (c.a.d. le contraire de la dégradation) du sol à moyen et long terme.

Des phases de transition sont souvent nécessaires à ce processus de changement vers des pratiques agroécologiques. En matière de travail du sol, le point de départ est bien souvent l’arrêt des labours profonds et systématiques. Ceci peut donc aller des techniques culturales simplifiées (travaux superficiels, travaux plus ou moins profonds sans retournement du sol) jusqu’au semis direct sous couvert et au non-travail du sol. L’implantation des cultures (semis ou plantation) se fait alors sans aucun travail du sol et dans des couverts végétaux (semés sur place et détruit) ou bien dans des mulchs (couverture du sol avec diverses biomasses). Dans les principes importants à retenir, le sol doit être couvert tout au long de l’année avec des plantes et des racines vivantes pour maximiser la vie du sol et les processus biologiques.

  • L’entretien de la fertilité du sol

Voici un point essentiel qui amène à une rupture fondamentale avec les pratiques de l’agriculture conventionnelle (chimique ou biologique). Il ne s’agit pas d’apporter aux cultures des éléments nutritifs (notamment le fameux trio des éléments majeurs NPK pour azote-phosphore-potassium), mais bien de nourrir la vie du sol pour ensuite nourrir les cultures et les animaux d’élevage. Et cette nourriture de la vie du sol passe par une chose fondamentale beaucoup trop oubliée depuis plus de 70 ans : donner des matières organiques (c’est à dire du carbone) à digérer à la vie du sol. Le rôle de l’agriculteur est alors de fournir le gîte et le couvert à la vie du sol et de gérer le carbone. L’aggradation d’un sol passe bien par la mise à disposition de carbone organique dans le sol couplée à la présence permanente de plantes et donc de racines vivantes (plantes cultivées et récoltées mais aussi plantes cultivées pour les laisser être décomposées par la vie du sol). En terme de techniques, on trouve là toute une diversité de pratiques : couverts végétaux, mulchs nourriciers, composts, fumiers, amendements organiques, mais aussi place des praires dans les rotations, BRF (Bois Raméal Fragmenté) et broyâts forestiers, etc.

C’est en amenant du carbone organique et en réduisant, voire en supprimant le travail du sol, que l’on peut parvenir à une régénération des sols agricoles sérieusement malmenés par les pratiques conventionnelles depuis tant de décennies.

  • Traitements et soins

Voilà un autre point essentiel à la constitution d’un agro-écosystème.

Classiquement, les traitements sur les cultures sont vus comme la lutte contre les ravageurs et maladies des cultures. Cette approche est une réalité lorsqu’une culture présente une attaque de maladies ou de ravageurs, mais elle n’est pas la seule réponse à apporter. Le problème des ravageurs et des maladies doit être pris en compte à l’échelle de l’agro-écosystème. Il convient de veiller à ce que ce dernier soit en capacité d’offrir suffisamment de ressources et d’abris pour les prédateurs naturels des ravageurs et c’est avant tout une question de biodiversité. Ensuite, il est assez intéressant de travailler en amont des difficultés en utilisant des techniques préventives avec notamment l’usage de soins naturels à base de plantes ou de micro-organismes. On parle de phytostimulants qui sont des produits permettant à la fois de stimuler les fonctions physiologiques des plantes ou des animaux, mais également d’induire une réaction de défense en l’absence d’agression véritable. Ceci peut grandement aider plantes et animaux en cas d’agression par des ravageurs et des maladies. On parle alors de renforcement immunitaire. A l’échelle du sol, il est également possible de travailler avec des inocula, c’est à dire des préparations de micro-organismes inoculées au sol pour favoriser certaines espèces bénéfiques aux processus biologiques et donc aux cultures et aux animaux.

  • Semences adaptées

Les semences sont un point fondamental en agriculture paysanne et en agriculture plus généralement. Lorsque l’on travaille sur des agro-écosystèmes il est important de prendre en compte le type de semences que l’on va utiliser. En ce sens, les semences paysannes de variétés-populations sont essentielles car elles sont reproductibles et permettent à terme une adaptation des plantes cultivées non seulement aux conditions pédoclimatiques de l’agro-écosystème mais aussi, et surtout, à l’évolution de ces conditions. La réglementation française en la matière ne tient absolument pas compte de ces facteurs et privilégie donc très largement les semences d’hybrides F1 non adaptées à l’évolution des agro-écosystèmes et dont les principes en terme éthique sont largement discutables.

  • Rotations et associations

Les rotations des cultures sont une pratique fort ancienne un temps délaissée par l’agriculture moderne. Mais elles reviennent en force, notamment en tant que principe essentiel en agriculture biologique et plus récemment en agriculture de conservation des sols. Le principe des rotations et d’alterner des cultures sur une même parcelle en se basant sur les familles botaniques, sur les besoins en fertilisation, sur le phénotype, etc. Les principes de rotations existent aussi en élevage avec les techniques de pâturage tournant dynamique par exemple ou encore l’alternance des espèces sur les pâtures en prévention du parasitisme. Lorsque l’on travaille sur un agro-écosystème stable, au bout de quelques années, on pourrait s’affranchir des rotations à partir du moment où les phénomènes biologiques de régulation de la fertilité et des ravageurs et maladies sont laissés au bon fonctionnement biologique du système. C’est ce que font certains maraîchers notamment dans ce que l’on appelle le MSV (Maraîchage Sol Vivant). Ceci peut aussi advenir si les associations de cultures sont prédominantes dans le système agricole mis en place. Les associations de cultures sont le contraire de la monoculture. Plusieurs plantes sont alors présentes sur une même parcelle et cohabitent ensemble au plus grand bénéfice de l’agro-écosystème. Il est à noter que les associations concernent également l’élevage avec les associations cultures-élevages ou la combinaison de plusieurs types d’élevage sur une même structure. Ces pratiques d’associations de cultures ne sont pas encore très développées car un frein majeur réside dans la recherche de productivité et de rationalisation des cultures en lien avec les récoltes et les impératifs économiques qui pèsent sur les agriculteurs. Néanmoins, il est possible de travailler dans ce sens. Une association de cultures majeure et indispensable à l’agro-écosystème est celle des arbres avec les productions agricoles (et pas seulement les cultures d’ailleurs puisque l’élevage est bien entendu concerné). C’est ce que l’on nomme agroforesterie ou agrosylvopastoralisme. Les arbres quels qu’ils soient, font partie de l’association de culture indispensable à la constitution et au maintien des agro-écosystèmes. Ils demeurent les pivots de l’agro-écosystème et ceci devient de plus en plus vrai avec les changements climatiques que nous subissons. Seuls les arbres sont en capacité de créer des micro-climats favorables aux cultures, aux élevages et à nous-même.

  • Gestion de l’eau

La gestion de l’eau est aussi un point essentiel dans le maintien des agro-écosystèmes. Les perspectives du changement climatique nous amènent à réfléchir à la gestion de l’eau en terme d’excès comme de manque. La gestion de l’eau impose de réfléchir sur les ressources existantes et celles à créer, sur les moyens de limiter les pertes en eau à tous les niveaux d’usages. En ce sens, les systèmes de mulch ou paillage ont toute leur place.

De même la manière d’irriguer peut être source d’économie ou de pertes d’eau. Les excès d’eau peuvent être envisagés avec des systèmes de captation puis de stockage des excès d’eau (drainage, baissières, haies, système de rétention, etc.). Le stockage de l’eau peut alors devenir une source pour l’irrigation à des périodes où elle viendrait à manquer. L’adaptation des plantes cultivées aux manques d’eau est aussi une problématique à creuser en lien avec les semences, de même que la lutte contre l’érosion hydrique à l’échelle de l’agro-écosystème.

  • Les élevages

La place accordée aux élevages dans l’agriculture est un point important. On envisage trop souvent l’agroécologie comme étant du seule champ des cultures. C’est une erreur. L’équilibre d’un agro-écosystème passe également par la place qu’y occupent les animaux d’élevage. L’hyper-spécialisation de l’agriculture a contraint nombre de structure à ne produire que des légumes ou que des céréales ou encore que des animaux alors que l’agriculture de nos grands-parents était basée sur les systèmes de polyculture-élevage où élevages et cultures étaient en symbiose sur une ferme. Il existe une grande complémentarité entre élevages et cultures au sein d’un agro-écosystème. Par exemple, on peut citer l’effet important sur le milieu microbien des ruminants qui mangent des végétaux et transforment totalement la cellulose de ces derniers et sont capables de restituer par leurs excréments de nombreux éléments bénéfiques au sol et donc aux cultures. Ainsi, les fumiers produits par les animaux d’élevage demeurent une source importante de fertilité pour le sol. Il existe dans plusieurs cultures des préparations de solutions microbiennes à base de produits des ruminants. Les animaux d’élevage et notamment les herbivores, ruminants en tête, peuvent contribuer au maintien d’agro-écosystèmes spécifiques comme on en trouve en montagne dans les zones d’estives. Enfin les systèmes de pâturages comme le pâturage tournant dynamique peuvent contribuer à l’amélioration des ressources pastorales de régions semi-désertiques.

Pour conclure…

Tous ces thèmes et techniques prennent tout leur sens et leur efficacité en lien les uns avec les autres. Tout comme ce sont les interactions entre tous les éléments d’un système qui apportent de la stabilité et de la résilience.

Plus généralement l’agroécologie est fondée sur des savoir-faire paysans qui sont précisés et améliorés grâce aux savoirs scientifiques. Le dialogue entre ces deux parties se fait d’ailleurs d’égal à égal. L’agroécologie n’est pas une invention de scientifiques coupés du réel dans un tour d’ivoire. Elle prend ses racines dans le socle des savoir-faire paysans à travers le monde.

L’agroécologie paysanne prend en compte également d’autres facteurs plus généraux comme notamment, la valorisation des ressources locales, l’usage d’équipements économes en énergie et la valorisation des produits et services en circuit court.

A noter : même si l’agroécologie paysanne comporte un volet technique conséquent elle est également basée sur un certain nombre de principes éthiques.

Félicitation vous êtes arrivés au bout de cet article ! Vous pouvez retrouver cette fiche au format pdf en cliquant sur le lien suivant :  Fiche thématique l’agroécologie.

Projections à Auterive et Colomiers…

15 dimanche Nov 2015

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Emmanuel Chemineau, Frédéric MARCHIONI, Jimmy RIBEIRO, Liberterre, Nolwenn LEURENT, paysan

2 projections-échanges autour du même film à Auterive et Colomiers :

Le CCFD-Terre solidaire vous invite à la prochaine séance du Cycle Regard, le vendredi 20 novembre, à 20h30, au cinéma Central de Colomiers.
Cette soirée se situe aussi dans le cadre du Festival ALIMENTERRE : au programme, » Les Liberterres », documentaire de Paul-Jean Vranken et Jean-Christophe Lamy,  réalisé en 2015.
Le débat  sera animé par Emmanuel Chemineau, formateur en Agroécologie et paysan.

« Les Liberterres » suit le parcours de 4 paysans qui ont tourné le dos aux méthodes de l’agriculture conventionnelle. En contrepoint, des archives nous font voyager en noir et blanc dans une époque où la science, croyait-on, allait définitivement sauver le monde de la faim et de la malnutrition. Des paysages d’Europe et d’Afrique aux 4 saisons, des personnages émouvants et provocants, des histoires qui s’entrecroisent pour parler un seul langage : la terre en liberté…

Plus de renseignements : http://paroissecolomiers.com/cycle-regard.html

Puis à Auterive :

Le week end des 28 et 29 novembre sera celui de la rencontre de l’Oustal et de ces paysans qui nous nourrissent .

S’interroger sur leur avenir et plus largement sur celui du monde paysan.

Ce sera le programme de ces 2 journées.

Acte 1 : Samedi 28 novembre à 17h

Projection du film  » L’AZEGADO » en présence du réalisateur Guy CHAPOUILLIE , fondateur de l’Ecole Supérieure d’Audiovisuel de Toulouse.

A l’heure des fermes usines qui prennent les vaches pour des machines à pisser le lait, il y a encore des paysans qui travaillent et s’arrachent pour préserver une certaine idée de la vie à la campagne et du rapport aux animaux.

Le film cherche à témoigner de ce combat, car il s’agit d’un combat.

Il est le segment de vie ( 12 ans de tournage ) d’une famille d’éleveurs sur le plateau de l’Aubrac en Aveyron.

Acte 2 : Dimanche 29 novembre à 17h

Portraits de paysans d’aujourd’hui et demain ?

Ciné Citoyen dans le cadre du Festival Alimenterre.

Projection du film  » Les Liberterres  » suivi d’un échange avec des paysans locaux ( présents à l’affiche ou dans la salle…)

Portrait d’une rébellion, »Les Liberterres » suit le parcours de 4 paysans qui ont tourné le dos, définitivement aux méthodes de l’agriculture conventionnelle.

Des histoires qui s’entrecroisent pour parler un seul langage : la terre en liberté.

Plus d’information ici : AZEGADO_A3 WEEK NUTRITION _ SUCETTE LIBERTERRE _ A3

Nouveau programme des formations pour l’année 2015

05 mercredi Nov 2014

Posted by ariegeagroecologie in Stages à la ferme

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agroécologie, cycle de stages, Emmanuel Chemineau, ferme agroécologique, formation, formation jardinage écologique, jardinage écologique, jardinage naturel, la Fustière, Mathieu Foudral, permaculture, stages, stages à la ferme

Le programme des formations pour cette nouvelle année 2015 comportera 2 types de propositions :

un nouveau cycle cycle de stages à la ferme sur le jardinage écologique entre les mois de février et juillet

une semaine de stage « les fondamentaux de l’agroécologie » organisé pour le compte de l’association Terre & Humanisme du 13 au 17 juillet 2015. Vous pouvez consulter un article sur le stage de l’année dernière ici. Renseignements et incriptions là.

Voyons en détail la proposition de cycle de stage à la ferme sur le jardinage écologique. L’ensemble des stages proposés constitue le cycle complet avec une progression en fonction des saisons mais chacun des stages peut être suivi indépendamment des autres. Une nouveauté cette année, l’introduction de la permaculture comme méthodologie d’élaboration de jardins et vergers.

Le cycle comporte donc 10 jours de stages (6,5 heures, de 9 h à 17 h avec une pause déjeuner de 12 h à 13 h 30). Ils ont tous lieu sur la ferme agroécologique la Fustière sur la commune de Canté en Basse Ariège.

Pour plus de renseignements consultez les conditions de participation stages ferme 2015. Vous y trouverez le tarif des journées.

Si vous souhaitez vous inscrire merci de nous renvoyer le Formulaire inscription cycle 2015 à notre adresse postale.

Le planning des stages est le suivant. Si d’aventures une date ne convient pas ou est passée et qu’un nombre suffisant de personnes souhaite le suivre, il est tout à fait possible de le reprogrammer à une date convenable.

• 21 et 22 février 2015

1 – Introduction à la permaculture concevoir son jardin potager et son verger

La permaculture est une science de création de systèmes autonomes et durables. Ces systèmes peuvent être bien entendus agricoles et nourriciers, mais les principes peuvent être adaptés également aux systèmes humains : vie collective, entreprise, famille…
La permaculture se base sur les savoirs des sociétés traditionnelles (de même que sur les dernières avancées scientifiques en systémique, biologie, botanique, bio-climatisme) ainsi que sur le fonctionnement des écosystèmes naturels, gages de production et de résilience…
Ces deux jours vous permettront de connaître et comprendre Éthique, principes et techniques de la Permaculture, pour les appliquer ensuite pour vous et votre communauté.

• 7 mars 2015

2 – Assolement rotations associations

Prévoir un assolement des cultures, connaître les principes de la rotation des cultures ainsi que les cultures associées dont l’agroforesterie

• 11 et 12 avril 2015

3 – Semis et plantations

Connaître et pratiquer les différentes techniques de semis et de plantation des légumes

4 –A la découverte du sol véritable être vivant

Comprendre et connaître le fonctionnement du sol, sa constitution, la vie qu’il abrite, source de sa fertilité

• 25 avril 2015

5 – Travailler la Terre en la préservant

Connaître les techniques, les outils et les conditions optimales pour intervenir sur un sol en préservant la vie qu’il abrite

• 30 mai 2015

6 –Fertilité du sol, engrais verts et composts

Comprendre l’action des engrais verts, connaître les principaux engrais verts et savoir les utiliser. Comprendre le processus de compostage et savoir réaliser du compost selon différentes méthodes

• 13 et 14 juin 2015

7 – Les soins naturels aux plantes et aux arbres

Connaître les usages des produits de traitement, les vertus des plantes et les préparations microbiennes

8 – L’eau et les couvertures du sol au jardin

Comprendre la problématique de l’eau et ses enjeux, savoir utiliser l’eau de façon efficace et économe. Comprendre l’intérêt de la couverture du sol, connaître les différents matériaux utilisables et savoir les employer

• 4 juillet 2015

9 – Semences et variétés, les trésors de la biodiversité

Connaître les différents types de semences utilisables, apprendre à les extraire et les conserver

Chacune des journées de ces stages a lieu à la ferme agro-écologique de la Fustière, située en Basse-Ariège sur la commune de Canté.

Si vous souhaitez obtenir plus de renseignements sur ces stages vous pouvez nous contacter en utilisant le formulaire de contact.

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