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Ariège Agro-Ecologie

~ Pratiques et Ethique

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Archives de Tag: collectif pour une agroécologie paysanne

Agricultures paysannes…

09 dimanche Nov 2014

Posted by ariegeagroecologie in Evénements

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agriculture familiale, agriculture paysanne, agroécologie, CCFD-Terre solidaire, CIPC, CIRAD, collectif pour une agroécologie paysanne, Coordination Européenne Via Campesina, Déclaration d'Evenstad, la Fustière, Via Campesina

Je reviens dans cet article sur une rencontre que nous avons faite grâce au CFFD-Terre Solidaire (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement). Nous avons reçu à la Fustière le 24 mars dernier un partenaire du CCFD, Daniel Sanchez Galarza. Ce bolivien de 29 ans, est technicien agricole et responsable de projet pour le CIPCA (Centre d’enquête et de promotion des paysans). Ce projet, soutenu par le CCFD-Terre Solidaire, a pour objectif de soutenir des politiques publiques favorables à la population rurale de la région Amazonie des départements de Pando, Beni et Santa-Cruz et Pan Amazonie. Le journal de la visite en Ariège de Daniel Sanchez Galarza est visible ici.

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Durant la visite de la ferme nous avons présenté les techniques que nous employons sur nos cultures de légumes, de céréales, de fourrages et sur les arbres fruitiers. A chaque fois que nous évoquions une façon de faire, Daniel répondait en écho avec un technique similaire utilisée en Amazonie ou à d’autres endroits de son pays. Ainsi, nous avons pu nous rendre compte que l’agriculture paysanne repose bien sur un socle commun de pratiques avec le même objectif de bâtir un agroécosystème pour se nourrir.

L’agriculture paysanne et familiale est donc bien une réalité à l’échelle de la planète. La majorité des agriculteurs dans le monde sont des paysans peu mécanisés qui prennent soin de la terre avant tout pour nourrir leur famille et leurs proches. Notre soit-disant modèle occidental et notamment français ne reflète absolument pas une tendance générale à l’échelle de la planète.

Le 5 mars dernier, la Coordination Européenne Via Campesina (ECVC) a publié une déclaration à la suite de son assemblée générale qui a eu lien à Evenstad en Norvège. On peut y lire que l’ « agriculture familiale est et reste le modèle le plus répandu et le plus durable pour la production alimentaire en Europe et dans le monde. Les fermes en Europe font 14 ha en moyenne, dont plus de 69 % faisant moins de 5 ha et seulement 2,7 % plus de 100 ha« . Voilà une réalité de l’agriculture dont on parle trop peu.

Le CIRAD (Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement), l’équivalent de l’INRA pour l’international,  travaille, entre autres thèmes de recherche, sur l’agriculture familiale. Voici comment elle est définie :

 » Pour caractériser les agricultures familiales, une première option consisterait à prendre en compte la taille de l’exploitation. Ainsi, pour les 81 pays dont les données sont disponibles :

  • 72 % des exploitations utilisent moins de 1 hectare
  • 85 % ont moins de 2 hectares.
  • 94 % moins de 5 hectares.

Mais la taille est un critère trop dépendant des contextes locaux et nationaux.

Pour la recherche, il est plus intéressant de considérer des critères de fonctionnement. Selon ces critères, une exploitation familiale est d’abord une exploitation dans laquelle :

  • seuls travaillent à plein temps les membres de la famille : ils ne sont pas liés par des rapports de salaire, mais par des liens domestiques. Le travail crée des liens forts entre la famille et l’exploitation.
  • une partie de la production est consommée par la famille elle-même : les agricultures familiales alimentent, certes, les marchés, mais l’autoconsommation est aussi un produit de ce travail.
  • le capital est familial : il est indissociable du patrimoine familial.

Les agricultures familiales occupent des milieux, des espaces et des territoires très diversifiés : elles manifestent ainsi une grande capacité d’adaptation par leur connaissance des milieux, en valorisant notamment des territoires fragiles, non accessibles à une agriculture industrialisée. »

Agriculture familiale paysanne et agroécologie sont étroitement liées. En France, le collectif pour une agroécologie paysanne s’est créé récemment pour défendre et promouvoir l’agroécologie paysanne en France. Dans son communiqué du 27 janvier dernier, il rappelle que « seule aujourd’hui une réinstallation paysanne massive est capable de relever les défis écologiques, alimentaires et sociaux auxquels nous sommes toutes et tous confrontés. »

Oui, l’agriculture familiale pratiquant une agroécologie paysanne est sans doute une des voies d’avenir de l’agriculture mondiale et une alternative nécessaire à l’industrialisation toujours croissante de notre agriculture.

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Communiqué du collectif pour une agroécologie paysanne

16 dimanche Fév 2014

Posted by ariegeagroecologie in Evénements

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agroécologie, agroécologie paysanne, collectif pour une agroécologie paysanne, Ministère de l'Agriculture, transformation sociale

Voici un communiqué qui me me paraît très important et auquel j’adhère :

Collectif pour une agroécologie paysanne       Communiqué *
le 27 janvier 2014

Les organisations signataires de ce communiqué* ont décidé de se constituer en « collectif pour une agroécolgie paysanne ». Ce texte de position est un premier pas. Après l’agriculture biologique, le commerce équitable, l’éco-construction, le projet de société dont est porteur l’agroécologie est lui aussi en train d’ être détourné. Notre collectif ne croit pas que la fuite en avant technicienne puisse répondre aux problématiques environnementales et politiques. Il entend défendre les valeurs et promouvoir les initiatives portées par les paysans, les citoyens, et tout acteur du mouvement social
et dénoncer les fausses solutions. Le présent communiqué marque l’amorce d’un travail de rapprochement, de convergence et d’organisation collective. Le collectif est ouvert à toutes les organisations qui se retrouvent dans cette démarche.

– Pour une agroécologie paysanne –
Nous, mouvements sociaux organisés, associatifs, syndicaux et professionnels, affirmons qu’une agroécologie paysanne existe aujourd’hui en France. Nous sommes obligés de la qualifier d’ « agroécologie paysanne » pour la distinguer de la campagne de communication du Ministère de l’Agriculture qui brandit le drapeau de l’agroécologie dans le seul but de mieux camoufler la fuite en avant de l’agriculture industrielle vers la marchandisation du vivant et la bioéconomie.
En effet, les méthaniseurs industriels qui détournent la production alimentaire au profit de la poursuite du gaspillage énergétique, les semis directs avec l’herbicide Round Up® et les technologies génétiques destinées à breveter les semences sont des supercheries qui sont scandaleusement inscrites sous le vocable agroécologie par ce ministère. Par ailleurs, celui-ci, tout en élaborant la loi d’orientation agricole et en se réclamant de l’agroécologie , est en train de valider une loi sur les propriétés intellectuelles qui élargit, par les brevets sur les marqueurs biochimiques, moléculaires ou génétiques, le pouvoir des transnationales sur tous les domaines du vivant, et interdit les semences paysannes et reproductibles !
L’agroécologie paysanne est avant tout un corpus de pratiques vivantes et de mouvements sociaux avec un objectif politique commun : une agriculture sociale et écologique ancrée dans les territoires.
Elle s’inclut dans un mouvement de transformation sociétale global qui touche tous les secteurs d’activité (énergie, transformation, commerce, transport, habitat, éducation, santé, etc). Nous critiquons l’idéologie productiviste, le modèle agro-industriel et même le concept de développement agricole. Le terme de développement est assimilé à la notion de croissance économique illimitée. Cette notion est antinomique avec le vivant dont le développement n’est pas fait que de croissance, mais est contenu par des équilibres dynamiques complexes à tous les niveaux d’organisation.
Appliqué à l’agriculture, le développement est un mirage entretenu par les intrants pétrochimiques et les subventions. Le projet du ministère français perpétue un modèle agricole industriel où le travail humain est taxé, l’emploi est détruit et les intérêts du capital préservés. L’énergie fossile est subventionnée, les impacts négatifs sont à la charge de la collectivité et les bénéfices sont privatisés. Actuellement, nous avons en France 5 millions de chômeurs, dont des paysans sans terre, et 500 000 agriculteurs.

C’est une situation aberrante dans un contexte de réchauffement climatique qui nécessite une réduction de la consommation des énergies fossiles et une augmentation significative de la population agricole. Or depuis les années 80, il n’y a plus d’augmentation du rendement des cultures mais seulement une augmentation de la consommation des énergies fossiles qui remplacent le travail humain par la mécanisation, l’utilisation croissante des intrants chimiques et l’agrandissement des surfaces des exploitations. Seule aujourd’hui une réinstallation paysanne massive est capable de relever les défis
écologiques, alimentaires et sociaux auxquels nous sommes toutes et tous confrontés.
L’effondrement du modèle agro-industriel breton nous invite à regarder la réalité en face : plutôt que de se mettre la tête dans le sable en attendant le retour d’une croissance inaccessible, face à la crise et à la précarité administrée, nous sommes aujourd’hui arrivés à l’heure des choix fondamentaux. La généralisation d’une agriculture écologique n’est pas hors de portée mais constitue un véritable choix politique allant plus loin que de simples évolutions techniques. L’agroécologie renverse la hiérarchie des savoirs, en remettant en cause un académisme qui oppose savoir-faire et connaissance théorique. Les savoirs scientifiques et techniques ne peuvent être dissociés des savoirs et des pratiques populaires ; ils en sont même l’émanation. Les premiers savoirs agronomiques ont été les savoirs et savoir-faire paysans qui n’ont cessé de s’adapter à leur environnement et aux sociétés. Les pratiques qui se revendiquent de l’agroécologie sont vivantes et au coeur des processus créatifs, culturels et sociaux. En s’opposant à la privatisation du vivant, en revendiquant la réalisation concrète des droits collectifs d’usage des communs, elles combattent un modèle économique dominant fondé sur la primauté du droit de propriété.

L’agroécologie paysanne est avant tout un outil de transformation sociale. Cette conception est partagée avec d’autres organisations paysannes et de la société civile dans le monde et notamment la Via Campesina, dans un projet de société nécessairement basé sur la paysannerie. Nous avançons avec une main tendue vers toutes les personnes qui par leur travail salarié, indépendant ou domestique participent à l’économie réelle. L’objectif est de replacer l’humain et la nature au centre des préoccupations sociétales, de sortir de la dictature de l’argent et de la finance.
Nous continuerons à nous retrouver pour construire les bases de nos actions, pour faire poids contre les tentatives d’encadrer, par le travestissement des mots ou la contrainte réglementaire, les initiatives populaires à finalités sociales et écologiques.

*Organisations membres du collectif :

Logos collectif agroecologieVous pouvez télécharger le communiqué ici.
Pour contacter le collectif : agroecologie.paysanne (at) gmx.fr

Source : http://domainemontsetmerveilles.com/vins-et-vignoble/collectif-pour-une-agroecologie-paysanne/

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