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Ariège Agro-Ecologie

~ Pratiques et Ethique

Ariège Agro-Ecologie

Archives Mensuelles: novembre 2014

Combien de patates ?

11 mardi Nov 2014

Posted by ariegeagroecologie in Les nouvelles de la ferme

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agroécologie, Apollo, Eden, Emeraude, marge brute, pommes de terre sous paillis

pdt début Suite à l’article publié dans ce blog sur l’implantation d’une parcelle de pommes de terre sous paillis, voici les résultats de la culture. floraison large Toutes les pommes de terre ont fini d’être récoltées le 30 août dernier. Je vais donc essayer de faire un bilan assez complet de cette culture. Les modalités de mise en place ont déjà été détaillé dans l’article mentionné au début, je n’y reviens donc pas. pdt floraison Nous avons donc récolté 339,92 Kg de pommes de terre sur les 175 m² de la parcelle. Ceci donne donc un rendement moyen de 1,94 Kg/m² ou encore 19,4 t/ha ce qui n’est pas si mal puisque le rendement moyen en culture biologique en plein champ est de l’ordre de 12 t/ha soit 1,2 Kg/m²  selon les chiffres de la FRAB Midi-Pyrénées (Fédération Régionale de l’Agriculture Biologique). Ce n’est pas si mal pour une culture avec si peu d’intrants et d’entretien (les seules opérations effectuées sont la mise en place de la culture et la récolte) et aucune irrigation. Mais évidemment ce rendement est brut et prend en compte tous les calibres récoltés. Les calibres en dessous de 25 mm et les pommes de terre non commercialisables (abîmées, etc) représentent quand même environ 20 % du total. Ce qui donne un rendement commercialisable de 272 Kg ou encore 1,55 Kg/m². De toute manière, dans notre système rien ne se perd et tout est utilisable. Ces pommes de terre servent à l’alimentation du cochon. Les rapports de rendement par variété sont les suivants : Emeraude et Apollo = 1 pour 10, Eden 1 pour 13,5. Pour cette dernière variété le rapport est plus élevé pour les pommes de terre qui ont bénéficié du compost en andain à la plantation. En effet 1/3 de la surface totale en Eden était constitué de semences de pommes de terre autoproduites conservées en silo et qui ont levé avec un décalage de 2 à 3 semaines sur les autres car elles n’avaient pas d’andain de compost en plus du foin en paillis. Le rendement s’en en est donc trouvé réduit. Les charges opérationnelles affectées à la culture sont les suivantes : – semences = 60,62 € – compost déchets verts environ 450 Kg : 1 trajet A/R à la déchetterie et 20 minutes de chargement (19 Km A/R) – compost de fumier maison : autoproduction – paillis : 2 balles rondes de vieux foin récupéré gratuitement chez un voisin Le temps de travail est le suivant : – chargement du compost et temps de trajet A/R : 40 minutes pour une personne – plantation et épandage du compost : 10,5 h pour une personne – mise en place du paillis : 1,75 h pour 1 personne – récolte : le ramassage des pommes de terre est difficilement mécanisable car en plus du foin en paillis il y a pas mal d’herbes spontanées qui ont poussé à travers. Il a donc été réalisé à la main en plusieurs fois. Le temps de récolte est estimé à une trentaine d’heures pour une personne, ce qui est quand même beaucoup. C’est à mon avis, le principal inconvénient de ce système et qui fait qu’il est difficilement utilisable pour une application professionnelle. En revanche, pour des particuliers il est tout à fait possible de faire un ramassage précoce de pommes de terre sans arracher ni abîmer les plants en remettant bien le paillis de manière à ce que les embryons de pommes de terre restantes puissent encore grossir par la suite et ainsi augmenter la productivité du pied. pdt récolte Pour finir on peut essayer de calculer une marge brute pour avoir une approche partielle de l’efficacité économique de ce système. Les charges opérationnelles totales peuvent donc être évaluées à  66 € (60,62 € de semences et 5 € de gasoil pour l’aller/retour à la déchetterie et le transport des balles rondes en tracteur). Le produit brut est de 345 €. Sur les 340 Kg récoltés, environ 20 % soient 68 Kg sont donnés au cochon donc sans valeur marchande, 120 Kg sont autoconsommés avec une valeur de 1,50 €/Kg et 150 Kg sont vendus à 1,50 €/Kg (dont environ 30 Kg gardés pour la semence de l’année prochaine). La marge brute est donc de 405 – 66 = 339 € soient 1,94 €/m² ce qui est plutôt bon. En regardant la littérature agricole on trouve une marge brute indicative pour la production de pommes de terre bio en plein-champ à 9500 €/ha soit 0,95 €/m².  Evidemment la comparaison s’arrête là car ce système n’est valable que sur de petites surfaces.

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Agricultures paysannes…

09 dimanche Nov 2014

Posted by ariegeagroecologie in Evénements

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agriculture familiale, agriculture paysanne, agroécologie, CCFD-Terre solidaire, CIPC, CIRAD, collectif pour une agroécologie paysanne, Coordination Européenne Via Campesina, Déclaration d'Evenstad, la Fustière, Via Campesina

Je reviens dans cet article sur une rencontre que nous avons faite grâce au CFFD-Terre Solidaire (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement). Nous avons reçu à la Fustière le 24 mars dernier un partenaire du CCFD, Daniel Sanchez Galarza. Ce bolivien de 29 ans, est technicien agricole et responsable de projet pour le CIPCA (Centre d’enquête et de promotion des paysans). Ce projet, soutenu par le CCFD-Terre Solidaire, a pour objectif de soutenir des politiques publiques favorables à la population rurale de la région Amazonie des départements de Pando, Beni et Santa-Cruz et Pan Amazonie. Le journal de la visite en Ariège de Daniel Sanchez Galarza est visible ici.

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Durant la visite de la ferme nous avons présenté les techniques que nous employons sur nos cultures de légumes, de céréales, de fourrages et sur les arbres fruitiers. A chaque fois que nous évoquions une façon de faire, Daniel répondait en écho avec un technique similaire utilisée en Amazonie ou à d’autres endroits de son pays. Ainsi, nous avons pu nous rendre compte que l’agriculture paysanne repose bien sur un socle commun de pratiques avec le même objectif de bâtir un agroécosystème pour se nourrir.

L’agriculture paysanne et familiale est donc bien une réalité à l’échelle de la planète. La majorité des agriculteurs dans le monde sont des paysans peu mécanisés qui prennent soin de la terre avant tout pour nourrir leur famille et leurs proches. Notre soit-disant modèle occidental et notamment français ne reflète absolument pas une tendance générale à l’échelle de la planète.

Le 5 mars dernier, la Coordination Européenne Via Campesina (ECVC) a publié une déclaration à la suite de son assemblée générale qui a eu lien à Evenstad en Norvège. On peut y lire que l’ « agriculture familiale est et reste le modèle le plus répandu et le plus durable pour la production alimentaire en Europe et dans le monde. Les fermes en Europe font 14 ha en moyenne, dont plus de 69 % faisant moins de 5 ha et seulement 2,7 % plus de 100 ha« . Voilà une réalité de l’agriculture dont on parle trop peu.

Le CIRAD (Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement), l’équivalent de l’INRA pour l’international,  travaille, entre autres thèmes de recherche, sur l’agriculture familiale. Voici comment elle est définie :

 » Pour caractériser les agricultures familiales, une première option consisterait à prendre en compte la taille de l’exploitation. Ainsi, pour les 81 pays dont les données sont disponibles :

  • 72 % des exploitations utilisent moins de 1 hectare
  • 85 % ont moins de 2 hectares.
  • 94 % moins de 5 hectares.

Mais la taille est un critère trop dépendant des contextes locaux et nationaux.

Pour la recherche, il est plus intéressant de considérer des critères de fonctionnement. Selon ces critères, une exploitation familiale est d’abord une exploitation dans laquelle :

  • seuls travaillent à plein temps les membres de la famille : ils ne sont pas liés par des rapports de salaire, mais par des liens domestiques. Le travail crée des liens forts entre la famille et l’exploitation.
  • une partie de la production est consommée par la famille elle-même : les agricultures familiales alimentent, certes, les marchés, mais l’autoconsommation est aussi un produit de ce travail.
  • le capital est familial : il est indissociable du patrimoine familial.

Les agricultures familiales occupent des milieux, des espaces et des territoires très diversifiés : elles manifestent ainsi une grande capacité d’adaptation par leur connaissance des milieux, en valorisant notamment des territoires fragiles, non accessibles à une agriculture industrialisée. »

Agriculture familiale paysanne et agroécologie sont étroitement liées. En France, le collectif pour une agroécologie paysanne s’est créé récemment pour défendre et promouvoir l’agroécologie paysanne en France. Dans son communiqué du 27 janvier dernier, il rappelle que « seule aujourd’hui une réinstallation paysanne massive est capable de relever les défis écologiques, alimentaires et sociaux auxquels nous sommes toutes et tous confrontés. »

Oui, l’agriculture familiale pratiquant une agroécologie paysanne est sans doute une des voies d’avenir de l’agriculture mondiale et une alternative nécessaire à l’industrialisation toujours croissante de notre agriculture.

Nouveau programme des formations pour l’année 2015

05 mercredi Nov 2014

Posted by ariegeagroecologie in Stages à la ferme

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agroécologie, cycle de stages, Emmanuel Chemineau, ferme agroécologique, formation, formation jardinage écologique, jardinage écologique, jardinage naturel, la Fustière, Mathieu Foudral, permaculture, stages, stages à la ferme

Le programme des formations pour cette nouvelle année 2015 comportera 2 types de propositions :

un nouveau cycle cycle de stages à la ferme sur le jardinage écologique entre les mois de février et juillet

une semaine de stage « les fondamentaux de l’agroécologie » organisé pour le compte de l’association Terre & Humanisme du 13 au 17 juillet 2015. Vous pouvez consulter un article sur le stage de l’année dernière ici. Renseignements et incriptions là.

Voyons en détail la proposition de cycle de stage à la ferme sur le jardinage écologique. L’ensemble des stages proposés constitue le cycle complet avec une progression en fonction des saisons mais chacun des stages peut être suivi indépendamment des autres. Une nouveauté cette année, l’introduction de la permaculture comme méthodologie d’élaboration de jardins et vergers.

Le cycle comporte donc 10 jours de stages (6,5 heures, de 9 h à 17 h avec une pause déjeuner de 12 h à 13 h 30). Ils ont tous lieu sur la ferme agroécologique la Fustière sur la commune de Canté en Basse Ariège.

Pour plus de renseignements consultez les conditions de participation stages ferme 2015. Vous y trouverez le tarif des journées.

Si vous souhaitez vous inscrire merci de nous renvoyer le Formulaire inscription cycle 2015 à notre adresse postale.

Le planning des stages est le suivant. Si d’aventures une date ne convient pas ou est passée et qu’un nombre suffisant de personnes souhaite le suivre, il est tout à fait possible de le reprogrammer à une date convenable.

• 21 et 22 février 2015

1 – Introduction à la permaculture concevoir son jardin potager et son verger

La permaculture est une science de création de systèmes autonomes et durables. Ces systèmes peuvent être bien entendus agricoles et nourriciers, mais les principes peuvent être adaptés également aux systèmes humains : vie collective, entreprise, famille…
La permaculture se base sur les savoirs des sociétés traditionnelles (de même que sur les dernières avancées scientifiques en systémique, biologie, botanique, bio-climatisme) ainsi que sur le fonctionnement des écosystèmes naturels, gages de production et de résilience…
Ces deux jours vous permettront de connaître et comprendre Éthique, principes et techniques de la Permaculture, pour les appliquer ensuite pour vous et votre communauté.

• 7 mars 2015

2 – Assolement rotations associations

Prévoir un assolement des cultures, connaître les principes de la rotation des cultures ainsi que les cultures associées dont l’agroforesterie

• 11 et 12 avril 2015

3 – Semis et plantations

Connaître et pratiquer les différentes techniques de semis et de plantation des légumes

4 –A la découverte du sol véritable être vivant

Comprendre et connaître le fonctionnement du sol, sa constitution, la vie qu’il abrite, source de sa fertilité

• 25 avril 2015

5 – Travailler la Terre en la préservant

Connaître les techniques, les outils et les conditions optimales pour intervenir sur un sol en préservant la vie qu’il abrite

• 30 mai 2015

6 –Fertilité du sol, engrais verts et composts

Comprendre l’action des engrais verts, connaître les principaux engrais verts et savoir les utiliser. Comprendre le processus de compostage et savoir réaliser du compost selon différentes méthodes

• 13 et 14 juin 2015

7 – Les soins naturels aux plantes et aux arbres

Connaître les usages des produits de traitement, les vertus des plantes et les préparations microbiennes

8 – L’eau et les couvertures du sol au jardin

Comprendre la problématique de l’eau et ses enjeux, savoir utiliser l’eau de façon efficace et économe. Comprendre l’intérêt de la couverture du sol, connaître les différents matériaux utilisables et savoir les employer

• 4 juillet 2015

9 – Semences et variétés, les trésors de la biodiversité

Connaître les différents types de semences utilisables, apprendre à les extraire et les conserver

Chacune des journées de ces stages a lieu à la ferme agro-écologique de la Fustière, située en Basse-Ariège sur la commune de Canté.

Si vous souhaitez obtenir plus de renseignements sur ces stages vous pouvez nous contacter en utilisant le formulaire de contact.

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